Plus de 4 morts et des dizaines de blessés, au cours d'une manifestation pacifique de l'opposition aujourd'hui à Port-au-Prince, plus particulièrement a Delmas 32.
En effet des agents de sécurité du palais national qui circulait à bord d'un véhicule du service de l'état immatriculé SE 02567 ont ouvert le feu sur les manifestants faisant des morts et des blessés. Le sénateur Moïse Jean Charles aurait été visé dans cette fusillade car il se trouvait à quelques mètres des victimes.
Dans un effort désespéré de diversion le commissaire tet kale de Port-au-Prince Kerson Darius a maladroitement essayé d'imputer la responsabilité du massacre a l'opposition plus particulièrement le député Arnel Belizaire.
Intervenant sur les ondes de la radio métropole le commissaire tet kale suivant un plan concocté dans les officines du palais a sans hésiter intimer l'orde aux forces de police de procéder a l'arrestation du député qui serait le principal auteur de la fusillade. Ayant appris la nouvelle de ce grand complot, l'intéressé s'est lui même transporté au bureau du commissaire. Une situation on ne plus embarrassante pour le pouvoir qui devant le fait accompli n'a fait fuir le dossier. Car après des heures de discussion au parquet le commissaire visiblement embarrassé a verbalement signifié au député qu'il était libre de partir. Ce qu'il a refusé de faire sur demande des ses avocats et du président de la chambre des députés.
De plus en plus de voix s'élèvent pour dénoncer le pourvoir en place, accusé de corruption, de crimes et d'instrumentalisation de la justice a des fins politiques.
La grande surprise de la manifestation de ce 18 Novembre a été la présence de Kiko St Rémy, frère de la première dame pour dénoncer le premier ministre Lamothe qui selon lui serait le premier responsable des dérives du pouvoir.
D'aucuns pensent qu'on assiste au deniers jours de la dictature tet kale.
Réagissant sous le couvert de l'anonymat un proche du palais affirme que des dignitaires commencent déjà a se préparer a vider les lieux pour éviter d'être "Dechouke", comme ce fut le cas des tontons macoutes en 1986.
Entre temps l'opposition démocratique réitère leur appel à la mobilisation générale de toutes forces vives du pays pour exiger le départ et le jugement de tous les membres du gouvernement.
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