Monday, December 15, 2014

Plainte contre Laurent Lamothe pour trafic illégal d’armes

Le Député Arnel BELIZAIRE vient de renouveler ce lundi 15 décembre 2014 la plainte dénonciatoire déposée le 25 mars 2014 contre le Premier Ministre démissionnaire Laurent Lamothe, Salim Succar et Fresnel Jean Baptiste pour trafic illégal d’armes, détournements de fonds publics, corruption, usurpation de fonction, blanchiment d’argent et association de malfaiteurs. 

Port-au-Prince, le 15 décembre 2014

Au Commissaire du Gouvernement
Près le Parquet du Tribunal de Première Instance de Port-au-Prince
Me. Kherson Darius CHARLES
En son bureau.-         
 
Monsieur le Commissaire du Gouvernement,
 
Le Député de Delmas/Tabarre, Arnel BELIZAIRE, dénonciateur conformément aux articles 19 à 21 du Code d’Instruction Criminelle, ayant pour avocat Me. Newton Louis ST JUSTE du Barreau de Port-au-Prince, vous présente ses compliments et s’empresse de réitérer sa plainte dénonciatoire datée du 25 mars 2014 contre Laurent Salvador Lamothe, Salim Succar et Fresnel Jean Baptiste pour trafic illégal d’armes, détournements de fonds publics, corruption, usurpation de fonction,  blanchiment d’argent et association de malfaiteurs et dont la teneur fut:
 
En date du 3 mars 2013 Laurent Salvador Lamothe, Premier Ministre de son état et le nommé Salim Succar ont formulé une commande d’armes de guerre et de poing en Israël avec la complicité de Fresnel Jean Baptiste, Directeur Général de la Douane, sans respecter les normes, puisque aucune prévision budgétaire n’a été allouée à de telles transactions et aucune consultation n’était engagée avec les autres Institutions Co-dépositaires avec l’Exécutif, de la Souveraineté Nationale, sur l’opportunité de telles dépenses.
 
A partir de cette commande, 200 Galils sont entrés dans le pays et le montant de ces opérations reste inconnu, ce qui s’assimile au trafic illégal d’armes, épine dorsale de la criminalité organisée. 
 
Monsieur le Commissaire du Gouvernement,
 
S’il faut admettre et reconnaitre que la République d’Haïti peut acheter des armes pour les besoins de sa sécurité, il est important de vérifier si les formalités légales ont été respectées et si l’achat de ces armes ne viole pas les lois en vigueur et les Conventions Internationales ratifiées par Haïti en la matière. 
 
En d’autres termes, il importe de savoir la provenance des fonds utilisés pour l’obtention de ces armes et leurs destinataires.
 
A ce titre, deux considérations s’imposent :  
 
- Si ces armes sont achetées avec des fonds du Trésor public non prévus par le budget pour de telles opérations, il s’agit d’un acte de détournement de fonds publics.
- Si ces armes sont achetées avec des fonds privés ou d’origine inconnue, il existe de sérieuses présomptions de blanchiment d’argent provenant du trafic de la drogue, de la corruption, du kidnapping et d’autres infractions graves.
 
Monsieur le Commissaire du Gouvernement,
Dans les deux cas, il s’agit de l’utilisation des plus Hautes Sphères de l’Etat et de la Puissance Publique à des fins criminelles et personnelles où les  Institutions Etatiques sont instrumentalisées au profit de criminels financiers, de trafiquants de drogue, de corrupteurs, de corrompus voire de terroristes.
Pour ce faire, il importe de mettre l’action publique en mouvement contre Laurent Salvador Lamothe, Salim Succar, Fresnel Jean Baptiste pour déterminer leur rôle dans l’achat de ces armes et l’identité de leurs destinataires nationaux et internationaux, conformément aux lois haïtiennes et aux Conventions internationales auxquelles Haïti est Partie. 
 
Arnel BELIZAIRE, Député de Delmas/ Tabarre
                         Dénonciateur 

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